Politique

Diomaye Faye et Ousmane Sonko enfin au pouvoir

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Bassirou Diomaye Faye ne s’attendait pas à être élu président. Pas même à être candidat. Mais désigné au dernier moment par Ousmane Sonko et élu à la surprise générale, il a su s’adapter à la fonction et gagner en sérénité alors même que la tâche qui l’attend est herculéenne et le chemin devant lui semé d’embûches. Il avance, conforté par sa foi.

C

eux qui ont rencontré et observé le président Bassirou Diomaye Faye depuis début novembre ont noté une transformation. Le jeune chef de l’Etat sénégalais semble avoir changé profondément, en s’imprégnant totalement de la fonction qui l’habite désormais, et surtout en affichant une sérénité et un calme plus prononcés qu’à son habitude.

UNE CARRIÈRE DANS LA MODE OU LE CINÉMA

Naturellement posé, économe de mots et de gestes, cet homme de quarante-quatre ans, raffiné et élégant dans sa simplicité, choisi au pied levé par Ousmane Sonko du fond de sa cellule de prison pour porter les couleurs du PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) à l’élection présidentielle de mars, aurait pu faire une brillante carrière dans des domaines aussi divers que la mode, l’enseignement ou le cinéma…

Mais, du jour au lendemain, Bassirou Diomaye Faye s’est retrouvé sous les feux des projecteurs. Il avait dû assumer l’héritage politique et stratégique de son ami et mentor Ousmane Sonko. Il avait aussi dû croiser le fer avec les caciques de la classe politique sénégalaise, plutôt favorables au président sortant Macky Sall.

Les Sénégalais avaient alors découvert en Bassirou Diomaye Faye un homme politique capable de se hisser à la hauteur du grand rendez-vous de l’histoire, malgré sa jeunesse et son absence de préparation. Ils ont apprécié son tempérament consensuel et sa courtoisie naturelle, tout en saluant sa volonté de fer.

Du jour au lendemain, Bassirou Diomaye Faye s’est retrouvé sous les feux des projecteurs.

LE BON CHOIX D’OUSMANE SONKO

L’émergence de Bassirou Diomaye Faye a été aussi un bonus politique pour Ousmane Sonko. Le désigner candidat à sa place était sa première grande décision. Son choix d’un homme mesuré a montré son sens de l’intérêt supérieur de la nation.

Car personne n’aurait fait de reproches à Ousmane Sonko si, depuis sa prison nauséabonde, il avait cédé à la colère et choisi un militant plus agressif pour batailler contre le régime qui lui avait causé tant de tort.

Ce fut donc le calme et sophistiqué Bassirou Diomaye Faye. Pas un tribun, pas un « boxeur politique » animé par le désir de frapper ses adversaires, mais plutôt un gentleman de la vie publique, une sorte d’« aristocrate paysan », à la fois campé sur les grandes valeurs de son pays et sur les exigences de changement et constamment désireux de montrer du respect envers ceux qui ne partagent pas ses opinions. Exactement ce dont le Sénégal avait besoin. Car, faut-il le rappeler, de nombreux citoyens avaient perdu la vie à la suite de manifestations réprimées dans le sang entre 2021 et 2024. La moindre étincelle aurait pu plonger le pays dans un chaos inédit.

Ousmane Sonko a désigné Faye candidat depuis sa prison. Un choix sage et intelligent.

L’Afrique et le monde ont admiré la bienveillance tranquille et la sérénité contagieuse de Bassirou Diomaye Faye depuis son accession à la magistrature suprême en mars. Son aura naturelle semble avoir épaissi, alors même que la perspective des élections législatives du 17 novembre aurait dû nourrir de la tension chez ce chef d’Etat à l’expérience limitée. Au contraire : ses proches collaborateurs et le personnel du palais présidentiel disent n’avoir jamais ressenti tant de quiétude en sa présence.

L’Afrique et le monde ont admiré la bienveillance tranquille et la sérénité contagieuse de Bassirou Diomaye Faye.

VOYAGE DIPLOMATIQUE ET SPIRITUEL EN ARABIE SAOUDITE

Que s’est-il donc passé ? Lorsque ses proches lui posent cette question, le nouveau président sénégalais fait de vagues allusions à son récent voyage en Arabie saoudite. Arrivé à Djeddah le 29 octobre, accompagné de son épouse Marie Khone Faye et d’une modeste délégation officielle, il a été accueilli à l’aéroport international Roi-Abdelaziz par le prince Saud bin Mishal bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de La Mecque, le maire Saleh bin Ali Al-Turki, et de hauts responsables locaux. Il a eu un entretien empreint de cordialité avec son altesse royale Mohammed ben Salmane, prince héritier et président du conseil des ministres du royaume d’Arabie saoudite. Lors de cette rencontre, le chef de l’État sénégalais a salué la qualité des relations historiques entre les deux nations et affirmé sa volonté de renforcer leur solide et ancienne coopération. Ensemble, ils ont convenu d’élever ce partenariat stratégique à un niveau supérieur, en mettant l’accent sur des secteurs prioritaires tels que l’investissement, l’énergie, l’agriculture, l’industrie et le numérique.

En tant que président, Diomaye Faye a effectué un déplacement en Arabie saoudite où il a rencontré le prince héritier Mohammed ben Salmane.
L’OFFRE D’EFFECTUER UN « PETIT » PÈLERINAGE

Puis il s’est passé quelque chose d’exceptionnel qui a profondément ému Bassirou Diomaye Faye : le prince héritier Mohammed ben Salmane lui a offert de faire ouvrir exceptionnellement le site sacré de la Mosquée Sacrée (Masjid al-Haram) pour permettre au chef de l’Etat sénégalais, musulman pieux et fidèle, d’accomplir les rituels de la Omra. Visite d’adoration à La Mecque et culte rendu à Allah, la Omra doit être accomplie selon la Sunna prophétique et inclut des rituels précis : le port d’un pagne et une houppelande blancs pour les hommes, le récit de la talbiya (prière sacrée), la circumambulation autour de la Kaaba (pierre noire sacrée située dans la Mosquée) suivie de la prière derrière la station d’Ibrahim, la procession, l’offrande aux pauvres se trouvant à La Mecque et la coupe des cheveux. Pour tout musulman, effectuer ce « petit » pèlerinage est un des plus grands actes de foi.

Une telle expérience transforme un musulman. Abdourahmane Sarr, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, qui faisait partie de la délégation présidentielle, en est sorti en transes. « Nous remercions le président de la République pour le privilège qui nous a été donné d’effectuer une Omra lors de laquelle les portes de la Kaaba lui ont été ouvertes avec sa délégation, confie-t-il. Privilège ne peut être plus grand, et nous rendons grâce au tout-puissant de nous avoir permis de vivre cette expérience exceptionnelle pour un musulman. Que le bon Dieu bénisse le Sénégal et nous accorde la réussite dans l’ambition que nous avons de faire du Sénégal un pays souverain, juste, et prospère ».

Pour tout musulman, effectuer ce « petit » pèlerinage est un des plus grands actes de foi.

UNE PRIÈRE POUR LE SÉNÉGAL

Pour Bassirou Diomaye Faye lui-même, cela a été aussi un acte d’humilité dont il dit avoir tiré la plus grande récompense : il s’est senti transcendé d’avoir pu vivre un moment spirituel rare. Il dit en avoir profité pour prier pour le Sénégal. « Que Dieu bénisse le Sénégal et guide nos pas vers un avenir de solidarité, de fraternité et de succès pour tous  », telles ont été ses paroles prononcées discrètement en quittant la Kaaba.

Il s’est senti transcendé d’avoir pu vivre un moment spirituel rare.

Il s’est rendu ensuite en visite officielle en Turquie où il a eu des entretiens fructueux avec son homologue Recep Tayyip Erdogan et a signé un partenariat stratégique portant sur des domaines prioritaires tels que la sécurité, l’énergie et l’agriculture.

Le président Faye avec Recep Tayyip Erdogan, président de la Turquie. Les deux pays ont signé des accords dans les domaines de la sécurité et de l’énergie.
RETOUR SUR TERRE ET À LA POLITIQUE

De retour à Dakar le 2 novembre deux semaines avant la date des législatives tant attendues, il affichait un calme olympien, alors que tout le pays bruissait de rumeurs, de déclarations tonitruantes des poids lourds de la classe politique, de controverses et de menaces. Il faut dire que les enjeux étaient de taille. Arrivé au pouvoir sept mois plus tôt, alors qu’il ne savait même pas qu’il serait candidat au scrutin présidentiel trois mois avant sa tenue, Bassirou Diomaye Faye avait immédiatement nommé Ousmane Sonko Premier ministre. Mais les deux hommes héritaient d’un parlement dominé par le groupe « Benno Bokk Yakaar », la coalition de l’ancien président Macky Sall. Cette cohabitation forcée a rapidement suscité un blocage de l’action gouvernementale, le chef du gouvernement ayant eu le plus grand mal à trouver même une date sur le calendrier de l’Assemblée nationale pour prononcer son discours de politique générale devant les députés.

Il affichait un calme olympien alors que tout le pays bruissait de rumeurs.

Le gouvernement avait pu baisser le prix de plusieurs denrées de première nécessité comme le pain, le sucre ou l’huile de palme mais le bras de fer s’est vite engagé entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, contrôlé par l’ancienne garde politique du pays. Ce d’autant que dès le mois d’août, les nouvelles autorités ont mis en place une commission pour réexaminer les contrats stratégiques signés par l’État.

LES CONTRATS DE L’ETAT REMIS EN CAUSE

Explication d’Ousmane Sonko, s’exprimant en tant que leader du PASTEF : « En tant que parti politique d’opposition, nous avions eu à regretter et à dénoncer vigoureusement la manière dont les accords et conventions étaient conclus, au détriment, la plupart du temps, des intérêts stratégiques du Sénégal et de son peuple. ». Objectif de cette commission : faire revenir à la table des négociations des hommes d’affaires qui se seraient fait la part belle dans leurs contrats avec l’Etat. « C’est un travail fastidieux qui devra permettre à l’État d’avoir les moyens de poser ou d’imposer la discussion avec les partenaires pour rediscuter, réorienter ces différentes conventions, dans le sens de beaucoup plus d’équilibre, de gain partagé pour les deux parties… Contrairement à ce que certains ont pu avancer, la logique n’a jamais été de venir tout raser, nationaliser comme certains le pensent même. La logique est de travailler de manière rigoureuse, méthodique », a déclaré alors Ousmane Sonko.

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET RECOURS À L’ARBITRAGE POPULAIRE

Malgré ces propos rassurants, la panique a gagné certaines personnalités influentes du secteur privé. Le 2 septembre, le gouvernement a proposé à l’Assemblée un texte visant l’optimisation des ressources de l’État par la suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnemental (deux institutions dirigées par des proches de l’ex-président Macky Sall). Sans surprise, le texte a été rejeté. C’est d’ailleurs ce que Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre avaient prévu. Tranquille et méthodique, le président de la République a alors dissous l’Assemblée, sollicitant en fait l’arbitrage des populations.

Tranquille et méthodique, le président de la République a dissous l’Assemblée, sollicitant l’arbitrage des populations.

LA CORRUPTION GÉNÉRALISÉE DU RÉGIME DE MACKY SALL

Ousmane Sonko a promis des enquêtes sur ce qu’il a appelé une « corruption généralisée » sous le régime de Macky Sall. Il a lui-même présenté publiquement le 26 septembre les premiers résultats d’audit et souligné leur gravité : « Nous étions loin d’imaginer que les choses étaient aussi catastrophiques », a-t-il déclaré. Et de continuer : « La politique d’endettement effrénée a donné lieu à une utilisation des ressources non transparente et favorable à une corruption généralisée ». Il a dénoncé une « méthodologie pour détourner en masse des deniers publics » : « Le régime de Macky Sall a menti, tripatouillé les chiffres donnés aux Sénégalais et aux partenaires internationaux, FMI en tête, pour donner une image économique, financière et budgétaire qui n’a rien à voir avec la réalité ».

Dans une lettre ouverte publiée une dizaine de jours seulement avant les élections législatives du 17 novembre, l’ancien président Macky Sall a accusé ses successeurs d’avoir plongé le Sénégal dans une « situation catastrophique » par leur inaction depuis leur arrivée au pouvoir.

L’ancien président a fait l’objet de critiques de la part d’Ousmane Sonko pour la corruption de son administration.
L’ÉVENTUALITÉ DES BLOCAGES ET DU CHAOS

Certains des diplomates occidentaux installés dans la capitale sénégalaise ont alors prédit la possibilité sinon du chaos, du moins d’un blocage durable de la vie politique, ceci au cas où les électeurs sénégalais renverraient la même majorité au parlement. Ces responsables de chancelleries ont même envoyé confidentiellement des notes alarmistes à leurs capitales, prédisant la possibilité d’une cohabitation agitée. C’est ce moment-là que le nouveau chef de l’Etat a choisi pour effectuer son voyage paisible en Arabie saoudite…

Revenu donc de sa visite de la Kaaba à quelques jours de la grande bataille des urnes, le président s’est comporté comme les grands leaders spirituels du pays, affichant en permanence le léger sourire d’un Dalaï-Lama, ne s’offusquant d’aucune critique, ne prenant au sérieux aucune des frayeurs qui semblaient préoccuper les équipes de son cabinet. D’ailleurs, une semaine avant le scrutin législatif, il s’est rendu de nouveau en Arabie saoudite. Il a participé au sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Riyad, sommet consacré à la situation en Palestine et au Liban.

A la veille même des élections, il était à l’étranger…

UN PRÉSIDENT SEREIN ET DÉTACHÉ

Deux jours avant le vote, il a passé une bonne partie de son après-midi à la quinzième Biennale de l’art africain contemporain à l’ancien palais de justice de la capitale, visitant plusieurs expositions et conversant avec de nombreux artistes. Et la veille même des élections, il était à l’étranger, assistant aux célébrations du 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau à l’invitation de son homologue Umaro Sissoco Embaló. C’est donc à Ousmane Sonko et à ses amis du PASTEF qu’il a laissé la responsabilité de mener le combat pour la véritable prise du pouvoir au Sénégal. Armés d’un programme détaillé prévoyant pour chaque région des programmes de développement sur la base du nouveau référentiel des politiques publiques à l’horizon 2050 (« Sénégal 2050 »), le Premier ministre et ses troupes se sont lancés au combat.

UNE OPPOSITION DIVISÉE

En face, il y avait trois principaux groupes d’adversaires : d’abord, ceux d’une nouvelle coalition baptisée « Takku Wallu » (« s’associer pour aider », en wolof), composée de l’Alliance pour la République (APR) du parti de l’ancien président Macky Sall et du Parti démocratique sénégalais (PDS) de Karim Wade (ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade). Cette coalition paraissait, sur le papier, capable de fédérer les voix des libéraux. Elle devait aussi marquer le retour au cœur de la vie politique de Macky Sall, désormais installé au Maroc mais désireux de prendre le contrôle de l’Assemblée nationale.

Ensuite, la coalition « Jam ak Njariñ » (« paix et prospérité », en wolof) de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars. Il a quitté le parti de son mentor Macky Sall pour créer sa propre coalition qui s’est alliée au Parti socialiste, au parti de gauche l’Alliance des forces de progrès et à d’anciens leaders et ministres dissidents de l’APR.

Troisième coalition en lice pour les législatives : « Samm Sa Kàddu » (« je tiens parole », en wolof). Lancée par le maire de Dakar Barthélémy Dias, ce groupe réunissait surtout des personnalités de la société civile et des chefs d’entreprise.

Karim Wade.
Amadou Ba.
Barthélémy Dias.
LE PASTEF RAFLE LA MISE

Plus de 7 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés. Selon les résultats officiels provisoires, le PASTEF a raflé la mise, remportant 130 sièges sur 165 (bien plus que la majorité absolue de 83) et arrivant en tête dans 40 des 46 départements du pays et dans 7 des 8 circonscriptions de la diaspora. Quant à la coalition de Macky Sall, elle se contente de 16 députés, et 7 pour celle de l’ancien Premier ministre Amadou Ba. Avec une certaine élégance, ce dernier a salué « la maturité et la responsabilité du peuple sénégalais tout au long du processus électoral » et a adressé ses félicitations au PASTEF « pour cette victoire qui reflète la volonté du peuple » et pour ce qui est, selon lui, « au-delà des clivages, une victoire pour notre démocratie et le Sénégal ». Tous les perdants ont suivi son exemple, reconnaissant leur défaite. Comme quoi le calme imperturbable du chef de l’Etat était justifié…

Le PASTEF remporte 130 sièges sur 165 et arrive en tête dans 40 des 46 départements.

UN PROGRAMME DE RUPTURE

Plus que l’élection présidentielle de mars, le scrutin législatif permet enfin à Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko d’accéder pleinement au pouvoir et de mettre en œuvre leur programme de rupture.

En conseil des ministres le 20 novembre, le chef de l’Etat a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique lors du scrutin pour l’élection des députés de la quinzième législature, tenu dans le calme et la sérénité. Il a félicité également le gouvernement, notamment le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le ministre des Finances et du Budget, les autorités administratives déconcentrées (gouverneurs, préfets et sous-préfets), la direction générale des élections, les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal, la Commission électorale nationale autonome (CENA), le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et l’ensemble des forces de défense et de sécurité, pour l’organisation professionnelle et transparente des élections législatives anticipées sur le territoire national et à l’étranger.

Le chef de l’Etat a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité.

PLEINS POUVOIRS ET DÉFIS COLLECTIFS

Bassirou Diomaye Faye sait – il l’a dit luimême – que cette victoire historique qui lui donne désormais les pleins pouvoirs pose aussi un défi collectif : la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du « new deal technologique », la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovation, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures. Le président sénégalais devra donc continuer de rester l’homme le plus calme du pays pour maintenir en permanence une atmosphère apaisée face aux défis.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a mené la campagne pour le PASTEF, sorti vainqueur des élections législatives du 17 novembre.

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